Plumage, tant qu’il y aura des méropidés en Europe !

 

Umô signifie « plumage » en japonais.

Cette proposition de portes shoji est donc basée sur une symbolique animale, entre plumage et système d’écailles.
Elle articule verre colorés et peints, et papiers, simples ou incrustés de plumes.
Cette déclinaison de la porte japonaise se veut volontairement chargée, foisonnante, colorée, matiériste. Le motif de la plume tout comme celui de l’écaille sont des motifs récurrents de l’art nouveau que l’on retrouve chez Emile Gallé, René Lalique, Tiffany, Mel Douglas…
Le choix du thème de Umô s’est fait lors de la rencontre avec l’Atelier Papetier, situé au cœur de la Camargue arlésienne où foisonne encore de nombreux oiseaux dont le guêpier d’Europe, spécimen des plus coloré de la région. Le milieu naturaliste ornithologue était déjà sensible au papier washi de Benoit et Stéphanie Dudognon en raison de ses qualités écologiques et respectueuse de l’environnement.

Il s’agissait de faire écho, dans cette création, à tout cet environnement.

Moi même collectionneuse de plumes, je les utilise pour la fabrication de mouches de pêche que j’insère dans des créations. Je les récupère aussi pour des installations artistiques dans le paysage (land art). Cette sensibilité commune à l’élément de départ m’a poussé à en explorer les possibilités esthétiques et graphiques, sur le verre et dans le papier.

Umô est une collection privée de l’Atelier Papetier de Arles. Elle est visible à leur atelier/show room.